Les Œuvres de la Mie de Pain recherchent des bénévoles pour participer à leur collecte de printemps dans le cadre de la campagne des Banques alimentaires, le vendredi 26 et le samedi 27 juin prochains !
Pendant deux jours, denrées non périssables (sucre, café, huile, etc.) et produits d’hygiène et d’entretien seront récoltés dans des magasins partenaires du 13e arrondissement pour être ensuite utilisés au quotidien dans les établissements de l’association pour l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement de personnes en situation d’exclusion.
Disponibles pour 2 heures de solidarité ou plus ? Rejoignez les équipes de la Mie de Pain et participez à une aventure humaine !
Pour s’inscrire, nous vous invitons à remplir le formulaire en cliquant : ici.
Alors que l’association est confrontée à des semaines grises, plusieurs de ses membres font appel à l’art pour apporter de la couleur et de l’espoir. Focus sur ces initiatives créatives.
▪ Musique. 5mn30 de fête avec un message particulièrement sérieux, voilà le morceau de Dr Three et Phelix Lenoir réalisé peu après le passage en stade 3 de l’épidémie : Coronavirus, tu es méchant. Le premier a écrit le texte et le chante, le second a composé la partie instrumentale et l’a ajoutée aux paroles, chacun dans sa chambre du Refuge, confinement oblige. « La musique touche les gens et permet de faire passer un message, explique Dr Three. J’étais musicien en Afrique. J’y ai vécu l’épidémie d’Ébola. Cela me rappelait une période compliquée et je souhaitais sensibiliser les personnes dans notre association. » Le message qu’il souhaite passer ? « Il faut prendre au sérieux la situation. Il faut respecter les gestes de protection, se protéger et protéger les autres. Cette chanson, c’est aussi un vrai message de soutien adressé aux équipe de la Mie de Pain qui se battent contre la maladie au quotidien.Merci à toute l’association, à sa Présidente, aux salariés et aux bénévoles, pour tout ce qu’ils font chaque jour. » « Nous avons choisi le reggae parce que c’est de la musique douce, facile à écouter par tout le monde. Cela attire l’oreille et donne de l’espoir, détaille Phenix Lenoir. Percussionniste en Afrique, il a fait une formation en Musique assistée par ordinateur (MAO) en France. « J’aime partager », ajoute-t-il. « Et en confinement, le seul moyen que nous avons pour nous évader, c’est la musique. » Une création très appréciée par les hébergés et les équipes du Refuge. A découvrir sur Youtube.
▪ Peinture et dessin. Sculpteur confirmé, c’est la première fois que Monsieur Daoud a pris les pinceaux. Il a passé trois jours dans la cour du centre d’hébergement du Refuge avec son chevalet, pour mettre sur le papier ce qui nous obsède tous en ce moment : l’épidémie. Sur son tableau, de nombreux symboles et détails. L’homme, des soignants, le bien et le mal, la vie qui continue, la mort si présente… et un message fort : « La mort, elle nous apprend la vie et la vie elle nous prépare à la mort. Respectez les deux ! »« J’ai voulu représenter la situation actuelle. Le cheminement de la maladie. Au départ, on ne nous parlait que de lavage de mains, maintenant le covid est partout… La maladie a traversé les frontières », explique l’artiste qui a reçu de nombreux encouragements de ses camarades du Refuge. Le tableau est d’ailleurs affiché à l’accueil et attire l’œil de tous. Une fois le retour à la normale, celui-ci souhaiterait donner des cours d’arts plastiques. « Pourquoi pas en maison de retraite ? J’ai été très malade en France et on s’est bien occupé de moi. Je voudrais rendre à mon tour. » Il recherche également une salle et un idéalement un four, pour pouvoir continuer à travailler sa passion première : la terre.
Confiné chez lui, c’est naturellement que Jean-Luc Perrigault, responsable bénévole du service repas du jeudi soir au Refuge et graphiste-illustrateur de profession, a également sorti ses pinceaux. Il a choisi de rendre hommage aux soignants en retravaillant le portrait en acrylique d’une infirmière qu’il avait déjà réalisée. Masque et virus se sont ajoutés, comme les symboles du nouvel univers dans lequel nous avons plongé. Pour découvrir ses œuvres, rendez-vous sur son site : https://perigoluc.wixsite.com/jeanlucperrigault/a-propos.
C’est son crayon que sort régulièrement Romain, résident du Foyer de jeunes travailleurs Paulin Enfert, une fois confiné dans son studio, pour s’aérer l’esprit et se détendre après sa journée de travail. Agent de sécurité pour une marque de cosmétique, il a en effet dû poursuivre son activité. Autodidacte, il dessine depuis l’enfance, surtout des personnages, certains inspirés de l’univers du manga, comme celui-ci-joint, mélange entre son meilleur ami qu’il n’a pas vu depuis le début du confinement et lui.
▪ Cinéma. Au sein du FJT, d’autres talents se révèlent en ce moment. « L’art permet aux jeunes de s’occuper et de s’évader. Certains chantent et d’autres profitent du temps qui est devant eux pour relancer ou terminer des projets créatifs un peu mis de côté », explique une travailleuse sociale du pôle Logement adapté. A l’instar de Justyss, étudiant en cinéma, qui en profite pour terminer un court métrage écrit il y a dix ans : La Flamme. Pour cela, il a lancé une campagne de financement participatif sur Kickstarter.
L’association tient à tirer un coup de chapeau à ces femmes et hommes de l’ombre qui s’attellent au quotidien au service des autres structures des Œuvres de la Mie de Pain, avec discrétion, mais forte motivation : les salariés des chantiers d’insertion Nettoyage et Restauration, du pôle Insertion par l’activité économique de l’association. Déjà indispensable en temps normal, leur travail l’est plus que jamais durant cette période particulière.
Les uns ont la mission de nettoyer, désinfecter, entretenir les locaux de l’association, dans un contexte de crise sanitaire. Avec une attention particulière portée sur les entrées des structures, les poignées de portes, les lieux de distributions alimentaires…. Un protocole d’hygiène a été mis en place spécialement avec les directeurs de structures, à partir des recommandations de la direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (DRHIL) et de l’Agence régionale de Santé (ARS).
Les autres ont la mission d’aider les cuisiniers professionnels à préparer les repas pour les personnes hébergées dans les deux foyers pour femmes de la Mie de Pain (108 femmes), au centre d’hébergement du Refuge (360 hommes), ainsi que ceux des personnes à la rue venant le soir bénéficier d’un repas, (jusqu’à 280 personnes).
Certains jours, c’est d’ailleurs un ancien du chantier Restauration, embauché quelques temps à la plonge, qui coordonne les apprentis cuisiniers, aux côtés de leur encadrant technique. Après avoir travaillé à la plonge du réfectoire, l’équipe Cuisine a fait appel à lui en renfort, certains personnels étant en arrêt maladie. Très engagé, il s’est révélé largement à la hauteur de la situation. Les chantiers : de véritables tremplins vers l’insertion, notamment au sein même de la Mie de Pain !
Alors qu’une partie des effectifs ne peut se rendre temporairement à l’association, soit parce que concernée par la maladie, soit pour raisons familiales, tous les salariés en insertion présents s’investissent au maximum, avec engagement et professionnalisme, sous l’impulsion bienveillante des permanents du pôle IAE.
Les salariés du chantier Restauration, qualifiant, peuvent désormais revoir leur formation Agent de restauration en ligne grâce à la mobilisation conjointe des conseillères en insertion de l’association et de l’organisme de formation partenaire, l’AFCI, qui ont élaboré un programme de révision. Objectif : maintenir les acquis de la formation et préparer l’examen de fin d’année qui approche. Ils peuvent le faire de chez eux (notamment pour les salariés ne pouvant venir à l’association actuellement), ou de la Mie de Pain s’ils n’avaient pas le matériel nécessaire.
Les salariés du chantier Nettoyage suivant la formation en Français du FLES, quant à eux, devraient prochainement pouvoir la suivre à distance. En complément, les bénévoles du pôle IAE qui animaient un atelier de pratique du Français, restent en lien avec ceux qui le souhaitent, pour s’exercer à distance avec eux soit à l’oral (par téléphone), soit à l’écrit (par mail).
En pleine crise du coronavirus, l’hygiène et la santé des personnes qu’elles hébergent sont plus que jamais une priorité pour les Œuvres de la Mie de Pain. Et pour cela, elle peut compter sur la mobilisation sans faille de l’équipe de l’infirmerie du Refuge : dix médecins bénévoles (avec plusieurs spécialités représentées), une infirmière bénévole et une aide-soignante.Une équipe pleinement engagée dans le combat contre l’épidémie.
En plus de leurs missions habituelles, les médecins bénévoles mettent actuellement leur expertise scientifique au service de l’association. L’un d’entre eux a accepté la mission de médecin-conseil sur le covid-19 pour la Mie de Pain. Le plan de continuité des activités lui a été soumis pour s’assurer que les mesures décidées contribuent à prévenir la contagion. Et en amont du passage en stade 3, une réunion d’information avec la direction collégiale et deux médecins, dont le médecin-conseil, a été proposée pour sensibiliser les salariés et les bénévoles à cette maladie et ses conséquences, et répondre à leurs éventuelles interrogations.
Très tôt l’association s’était souciée de cette question. Dès le début de l’épidémie, bien avant le confinement, elle s’est attachée à appliquer les recommandations officielles, qu’elle continue bien entendu de suivre, en s’adaptant à leurs évolutions. Pour informer et éduquer sur les gestes barrières dans les différentes structures, elle a nommé parmi le personnel un référent hygiène. Ainsi, depuis quelques semaines, toute entrée dans l’association est subordonnée au lavage de mains. Et dans chaque structure, des espaces de confinement ont été définis, en cas de besoin d’isolement.
Symbole de leur engagement,
certains médecins n’hésitent pas, en pleine pénurie de masques, à parcourir les
pharmacies pour trouver ceux auxquels ils ont droit en tant que professionnels
de santé et les mettre à disposition de la Mie de Pain.
A l’infirmerie, le mot d’ordre
est de maintenir l’activité pour ce public fragile qui a besoin de soins en
continu, avec une vigilance particulière quant au covid-19. Les trois heures de
consultation, trois fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi), sont donc
plus que jamais assurées. Elles sont primordiales, puisqu’elles permettent le
suivi des pathologies éventuelles des personnes hébergées et le renouvellement
de leurs ordonnances. En cette période particulière, elles sont également
l’occasion de faire de la prévention en rappelant les gestes barrières, la
distanciation sociale, les symptômes éventuels à surveiller, etc. Chaque
hébergé, homme du Refuge ou femme du Foyer Vergniaud à proximité, peut s’y
rendre. Quant aux personnes les plus fragiles, ils reçoivent quotidiennement
une visite de l’infirmière ou de l’aide-soignante dans leur chambre, pour
s’assurer de leur état de santé.
L’infirmerie du Refuge
est une initiative des Œuvres de la Mie de Pain financée exclusivement par le
mécénat et la générosité du public. Merci aux médecins, à l’infirmière et
l’aide-soignante qui l’animent avec engagement, et merci aux partenaires et aux
donateurs qui la rendent concrètement possible.
Depuis plus de 130 ans, l’aide d’urgence aux personnes à la rue est au cœur des missions des Œuvres de la Mie de Pain. Aujourd’hui, plus que jamais, l’association reste mobilisée pour aider ces personnes, encore plus vulnérables en situation de crise sanitaire. Objectif : pallier aux besoins essentiels que sont l’hygiène, l’hébergement et l’alimentation.
Parce que l’hygiène est primordiale dans un tel contexte et que plusieurs accueils de jour sont actuellement fermés, l’association propose toujours aux personnes sans-abri, hommes et femmes, de venir prendre une douche au sein de son espace solidarité insertion, l’Arche d’Avenirs (113 rue Regnault Paris 13e). Hier, 41 personnes en ont bénéficié. La buanderie étant fermée, les équipes distribuent des jetons pour laver son linge en laverie automatique.
Au Refuge (22 rue Charles Fourier 75013 Paris), les 60 places d’hébergement hivernal sont prolongées pour deux mois supplémentaires dans le cadre du report de la trêve hivernale, et pour les 28 places de grande urgence de l’Espace Bienvenue, qui en temps normal accueillent des personnes issues de maraude ou du 115 pour cinq nuits maximum, pas de remise à la rue pendant la durée du confinement.
Côté repas, même si le réfectoire a dû fermer depuis le passage en stade 3, la Mie de Pain continue d’aider les personnes à la rue qui venaient y dîner gratuitement (les « Repas extérieurs ») grâce à la distribution au Refuge, de 17h à 19h, de paniers pique-niques par des bénévoles. Les équipes de la logistique et de la cuisine ont su rapidement s’adapter pour prévoir des repas froids facilement transportables, avec l’aide de partenaires faisant dons de nourriture à l’association. Une belle chaîne de la solidarité pour aider ceux qui en ont le plus besoin.
« Comment cela se passe-t-il actuellement, en pleine crise sanitaire, pour les personnes sans-abri ? Qu’en est-il des hébergements d’urgence à la Mie de Pain ? » Frédéric Blot, direction collégiale des Œuvres de la Mie de Pain, a répondu à ces questions mardi 17 mars, sur RMC, en duplex de l’association.
Dans le contexte sanitaire actuel, les Œuvres de la Mie de Pain sont plus que jamais mobilisées pour prendre soin des plus fragiles.
Dès les débuts de l’épidémie de coronavirus, elles ont rappelé les consignes d’hygiène, les gestes barrières et veiller à ce que chacun ait accès au nécessaire pour se laver les mains facilement et régulièrement. Une réunion d’information avec la direction collégiale et un médecin bénévole à l’infirmerie du Refuge, a permis aux salariés et bénévoles de poser leurs questions sur la maladie et la conduite à tenir.
Afin d’assurer la poursuite de ses missions essentielles et de veiller à la protection du public qu’elles accueillent, ainsi que des équipes salariées et bénévoles, la direction de l’association a travaillé, en amont du passage au stade 3, un plan de continuité, dorénavant actif dans l’ensemble de l’association, concernant les salariés, les bénévoles, ainsi que les personnes accueillies ou hébergées. Objectif : adapter les activités, pour maintenir les activités essentielles de l’association, tout en préservant la santé et la sécurité de tous.
Grâce à la mobilisation, la vigilance, la responsabilité et la solidarité de tous ses acteurs, et avec certains changements temporaires en termes d’organisation, l’association poursuit sa mission historique : l’assistance aux personnes en danger.
Vendredi 7 mars, dans le cadre de sa mission de changer le regard sur les personnes en situation de précarité et de sensibiliser à la lutte contre l’exclusion, les Œuvres de la Mie de Pain ont reçu au Foyer Notre-Dame, Agnès Evren, candidate Les Républicains à la Mairie du 15e, accompagnée de ses colistières Clothilde Derouard, Marie-Caroline Doucerè et Nicole Schneider.
A la veille de la journée internationale des droits des femmes, elles ont pu visiter ce nouveau foyer d’hébergement pour femmes isolées avant de rencontrer et d’échanger avec des résidentes, qui ont témoigné de leur parcours et de leurs efforts pour cheminer vers l’insertion, accompagnées par les professionnels et les bénévoles de la structure.
Les échanges ont également porté sur l’insertion par l’activité économique avec la rencontre de deux salariés en insertion des chantiers Restauration et Nettoyage, ainsi que de la directrice par intérim du pôle IAE.
Venez découvrir le nouveau foyer pour femmes en cours d’ouverture dans le 15e par les Œuvres de la Mie de Pain, et rencontrer l’équipe, lors de portes-ouvertes jusqu’au 5 mars :
Sylvie Ceyrac, Conseillère de Paris, Déléguée auprès du Maire du XVe arrondissement à la Solidarité, a rendu visite ce matin aux premières résidentes qui arrivent progressivement dans le nouveau foyer d’hébergement pour femmes en cours d’ouverture au 3 square Guillot – Paris 15, géré par les Œuvres de la Mie de Pain.
D’une capacité de 49 lits, le foyer Notre-Dame accueillera des femmes isolées, avec parcours de rue, et les accompagnera de l’urgence à l’insertion, au travers d’un accompagnement social.
Madame Ceyrac a pu découvrir les lieux, rencontrer les salariés du foyer et échanger avec Florence Gérard, Présidente des Œuvres de la Mie de Pain, Frédéric Blot, Direction collégiale, et Fatima Issimaila, Responsable du foyer Notre-Dame et du foyer Vergniaud dans le XIIIe.
La Mie de Pain est ravie de prendre ses marques dans ce nouvel arrondissement et est reconnaissante de l’accueil qui lui est réservé.
Pour découvrir le foyer, l’association propose des portes-ouvertes samedi 29 février de 11h à 13h et du lundi 2 au jeudi 3 mars, de 17h à 19h.
Principes déontologiques de l’association Les administrateurs exercent leurs fonctions de façon bénévole et désintéressée dans l’intérêt de l’association.
Chaque administrateur renseigne annuellement une attestation de non-conflit d’intérêts et s’engage à respecter les principes déontologiques (article I.2 du règlement intérieur de l’association approuvé par le ministère de l’intérieur le 24/09/2015). Les 2 codirecteurs ont également signé cet engagement.