Les médias en parlent

« On l’oublie souvent mais en été comme en hiver, les sans domicile souffrent dans nos rues. La chaleur, la déshydratation… Mais ce sont surtout les places d’hébergement d’urgence qui diminuent. Ces dernières semaines, la demande a explosé ». 

« On en parle souvent lors des vagues de froid, mais quand il fait chaud aussi, les sans domicile fixe souffrent des conditions climatiques. Or l’été, le nombre total de lits disponibles baisse considérablement. Le Refuge de La Mie de Pain est ouvert toute l’année. En ce moment, plus de 200 personnes y dorment chaque nuit ».

« Pour les SDF, l’été peut être un enfer. Les demandes d’hébergement d’urgence explosent alors que, durant la période estivale, les places sont rares. Des centres maintiennent donc leur capacité d’accueil.

Alors que cet été deux appels sur trois au Samu social se soldent par un refus d’hébergement d’urgence, [Le Refuge de La Mie de Pain], ce centre pour hommes a décidé d’arrêter la gestion de ses lits à la saison. Comme de nombreuses structures, Le Refuge avait coutume de réduire sa capacité d’accueil de moitié au printemps, passant de 426 places à 210.

« On ne veut plus remettre des gens à la rue quand commence l’été, explique le directeur,Christophe Piedra. On en a fini de détruire à la fin de l’hiver tout ce qu’on a construit en termes d’accès aux soins, de démarches administratives et d’image de soi. » Dès septembre, 300 places seront ouvertes à l’année, nuit et jour, dans un centre flambant neuf de la même rue ».

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« Ce mardi 25 juin, la séance de l’Académie de médecine organise une journée autour thème « Humanitaires et Santé ». A l’initiative de son président en exercice, François-Bernard Michel, qui a chargé le Pr Marc Gentilini, membre de l’Académie et ancien président de la Croix-Rouge française de l’organisation de cette journée Portes ouvertes, cet événement vise à mettre en avant les travaux des organisations et fondations non gouvernementales œuvrant dans le domaine de la santé. 

Nous voulions également donner la parole aux ‘petites’ associations, à l’image de La Mie de Pain qui, dans la discrétion et avec peu de moyens font un travail très efficace », souligne Marc Gentilini ».

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« Le resto solidaire et savoureux, créé par un patron au grand coeur et un jeune chef au grand talent, c’est possible. Leur idée : monter une adresse branchée qui soit aussi un lieu d’insertion pour des personnes qui ont connu la galère. Beau, bon, et généreux. »

Lucie Pereira conseillère en image, ici bénévole, prépare patiemment son stock de cravates tandis que Jacques-Henri Strubel 23 ans, accueille Axel Bruyère 20 ans avec une tasse de café. Puis tous trois discutent du projet professionnel du jeune homme, qui postule à une formation de commercial. […] 

Les bénéficiaires, chômeurs ou jeunes en fin de formation, sont envoyés par la Mission locale de Paris, par La Mie de Pain, association d’insertion sociale, ou ont fait une demande sur lacravatesolidaire.org 

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« La cravate solidaire. Ce nom peut faire sourire, mais de quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une association qui existe depuis 1 an et demi, qui a pour but de mettre à disposition des vêtements pour hommes et pour femmes qui sont en insertion professionnelle. Notre idée c’est de redonner confiance à travers cette symbolique de l’habillement à des gens qui sont souvent voués à eux-mêmes et qui perdent espoir dans leur recherche d’emploi. [..] Nous allons bientôt avoir des locaux grâce à la Mission Locale de Paris et grâce à une association qui s’appelle La Mie de Pain. »

Les gastronomes du coeur

Grâce à l’association Tous à table, les plus démunis déjeunent dans de grands restaurants pour une somme symbolique.  

Un samedi midi par mois, un restaurateur parisien, parmi les trente partenaires, réserve 20 % de ses couverts à des personnes démunies. Celles-ci, envoyées par des associations caritatives – Force Femmes, La Mie de Pain ou Joséphine – ne paient qu’un dixième de l’addition. En échange, Flavio assure au restaurateur de faire salle comble.

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